Clinique cardiaque luxembourgeoise INCCI

Depuis fin 2016, la clinique cardiaque luxembourgeoise INCCI dispose d'un des blocs opératoires hybrides les plus modernes au monde. Grâce à l'installation d'équipements radiologiques directement dans la salle de travail, il permet des opérations mini-invasives, comme l'implantation de valves cardiaques. Pour cela, une bonne représentation radiographique et donc une grande qualité d'image sont nécessaires. Pour être à la pointe de la technologie lors de ces procédures vitales, l'INCCI a fait confiance à une solution globale d'EIZO et a installé le Surgical Panel SP2-24-49 en même temps que le logiciel de contrôle propriétaire CuratOR™ Caliop. Celui-ci simplifie la consultation rapide des images les plus diverses et la manipulation des données des patients pendant l'opération. Il permet également une gestion efficace des images, des vidéoconférences et la communication avec les robots de radiologie et le système PACS/RIS utilisé sur place pour l'enregistrement des patients via une liste de mots DICOM. Le SP2-24-49 est une solution hygiénique et sûre pour les opérations très complexes de l'INCCI.

Auparavant, les patients devaient être traités dans le laboratoire cardiovasculaire, mais cela posait des problèmes d'hygiène. Avec la salle d'opération hybride, toutes les complications peuvent être évitées beaucoup plus facilement grâce aux installations radiologiques intégrées.

Pour tous les travaux dans la nouvelle salle d'opération hybride et dans la salle de contrôle, le SP2-24-49 apporte son soutien. Les moniteurs 4MP 30" d'EIZO qui y sont installés sont pilotés par un Large Monitor Manager. La communication entre le cockpit et la salle d'opération est toujours assurée par un interphone avec microphone et l'installation EIZO. Le Surgical Panel du bloc opératoire hybride fait également partie de la famille de produits CuratOR™ et se compose de deux écrans différents : un écran de 24″ comme poste de travail pour le ou la technicienne du bloc opératoire hybride ou l'infirmier ou infirmière du bloc opératoire, sur lequel il est possible de réaliser une documentation opératoire ou d'accéder à d'autres systèmes de réseau, et un écran de 49″ comme poste d'observation, auquel il est également possible de connecter une installation de radiographie. A la demande de l'INCCI, on a renoncé à un touchpad et à un clavier normal au profit d'un clavier sans fil, ce qui permet de travailler de manière plus flexible.

Changement rapide de sources d'images et profondeur d'interface idéale

À l'INCCI, le SP2-24-49 est principalement utilisé pour les interventions endoscopiques et a fait ses preuves grâce à son changement rapide des différentes sources d'images. Avec le logiciel CuratOR™ Caliop d'EIZO installé, la manipulation s'avère totalement simple. "Si, par exemple, un médecin ne voit pas assez bien quelque chose et a donc besoin d'une image échocardiographique, il suffit d'un clic de souris pour qu'il la voie sur l'écran", explique Schmidt. "Jusqu'alors, il fallait toujours tourner autour de la table et chercher l'appareil en question pour y regarder l'écran. Avec le Surgical Panel d'EIZO, tout peut être rassemblé sur un seul écran et géré sans effort."

Un autre avantage du SP2-24-49 est la profondeur de l'interface, qui permet une liaison parfaite avec tous les équipements installés dans la salle d'opération hybride. On y trouve ainsi une installation d'angiographie avec des bras robotisés et deux grands écrans 60″ d'EIZO, qui ont été directement intégrés dans l'installation. Dans ce contexte, le respect de la radioprotection était particulièrement important. Mais il fallait également tenir compte des signaux entrants des unités d'alimentation d'un autre fournisseur. EIZO traite toutes les données de manière fiable et garantit ainsi la communication entre les écrans et les appareils au sein de la salle d'opération hybride.

Utilisation intuitive avec le logiciel Caliop d'EIZO

Le logiciel de commande CuratOR™ Caliop installé avec le SP2-24-49 intègre de nombreuses possibilités d'application : par exemple le rootage vidéo, la gestion des patients, la visualisation et le stockage des données. "L'interface utilisateur est modulaire et donc facile à utiliser pour les utilisateurs", rapporte Paul Fiedler, Project Manager chez EIZO. "Les différents modules sont conçus en fonction des processus habituels en salle d'opération : Le nom est saisi et le dossier du patient apparaît immédiatement à l'écran, puis le rootage vidéo peut être réglé et enregistré. Ces données peuvent être directement attribuées au patient et enregistrées dans le système hospitalier".

Dans une autre salle de l'INCCI, le logiciel d'un autre fournisseur est encore utilisé jusqu'à présent, mais les coûts de maintenance sont comparativement plus élevés, les temps de réaction sont plus longs et la manipulation est plus compliquée. "Là, par exemple, il faut d'abord chercher et saisir le numéro du patient", explique Schmidt. "Sur l'interface Caliop, en revanche, nous avons veillé à ce que le menu soit particulièrement convivial. Les icônes sont clairement définies et il n'est même pas nécessaire d'être initié pour pouvoir les utiliser. L'utilisation est un jeu d'enfant. Avec notre ancien logiciel, il fallait d'abord procéder à des réglages compliqués et on ne reconnaissait toujours pas quelque chose à l'écran ou on n'avait pas de signal. La recherche de la cause était alors toujours extrêmement laborieuse. Avec Caliop, cela ne nous est pas arrivé jusqu'à présent et nous pouvons nous concentrer sur l'opération elle-même".

Une maintenance facilitée grâce au service en ligne et au principe du coffre

Les temps d'arrêt dans une salle d'opération hybride sont particulièrement coûteux. La valeur d'une minute de temps de fonctionnement est déjà de 35 à 70 euros. C'est pourquoi il faut veiller à un temps de réaction court dans les contrats de maintenance. Grâce à sa coopération avec une entreprise locale de technique médicale, EIZO fournit ce service complet rapide. Cela comprend une maintenance annuelle, y compris toutes les pièces de rechange et l'assistance nécessaires. "Si j'ai un problème de manipulation du SP2-24-49, j'appelle EIZO et soit il est réparé directement en ligne, soit, si ce n'est pas possible, un rendez-vous est fixé pour que la réparation ait lieu sur place", décrit Schmidt. "Jusqu'à présent, un seul défaut est apparu dans l'affichage des images. Celle-ci a pu être immédiatement corrigée en ligne dans le courant de la journée". Certes, EIZO dispose d'un accès à distance au Surgical Panel, mais cet accès doit toujours être confirmé par l'hôpital pour des raisons de protection des données et le personnel hospitalier possède des mots de passe individuels pour les données des patients.

"Lors de la maintenance, notre principe de coffre permet un accès rapide et facile à la technique du panel, tout en garantissant les normes d'hygiène les plus élevées", explique Fiedler. "Comme l'ensemble de la construction est encastré sans arêtes dans la paroi en verre, aucune particule de saleté ne se dépose sur le bord et le nettoyage est possible même dans le cadre des directives cliniques élevées". La façade du SP2-24-49 est constituée d'une construction en verre et en acier, au milieu de laquelle les écrans sont placés sur une bande de verre. Celle-ci est maintenue en bas par deux fermetures invisibles. Un aspirateur à verre peut, après une brève secousse, faire pivoter l'ensemble de la vitre vers le haut, comme pour un coffre de voiture, ce qui est rendu possible par deux amortisseurs à gaz sur les côtés. Les composants installés sur les écrans situés sous la vitre peuvent également être entretenus facilement grâce à une structure inférieure pivotante.

En raison de la collaboration sans faille et des bonnes relations entre l'INCCI et EIZO, il existe déjà des plans pour la rénovation d'autres salles d'opération. La clinique cardiaque luxembourgeoise veut continuer à miser sur les systèmes individuels et ouverts avec les nouvelles consoles murales d'EIZO.

L'INCCI (Institut national de chirurgie cardiaque et de cardiologie interventionnelle) a été créé au Luxembourg en 1997 et inauguré mi-2001. Sa mission est de regrouper les spécialistes du cœur dans un centre permettant à tous les patients luxembourgeois de bénéficier d'un traitement de pointe dans le domaine des maladies cardiaques invasives. La clinique s'est spécialisée dans le traitement des valvulopathies et des maladies vasculaires à proximité du cœur, la revascularisation des artères coronaires et la thérapie de resynchronisation cardiaque au moyen de systèmes de dispositifs actifs. Son équipe compte actuellement environ 110 employés indépendants.